Archives pour la catégorie Danse

Un week-end avec Germaine Acogny #cultureconfinée

Germaine Acogny est une figure emblématique de la danse contemporaine sur le continent africain. Après avoir créé son studio de danse à Dakar en 1968, elle s’envole pour l’Europe où elle dansera pour la compagnie de Maurice Béjart et organisera des stages à la renommée internationale. De retour au Sénégal, elle créé l’école des sables où les danseurs du monde entier viennent se former aux danses traditionnelles et contemporaines.

En sa qualité d’ambassadrice de cette saison du théâtre de la ville de Paris, Germaine acogny nous fait l’honneur de nous présenter son art dans le confort de nos canapés pendant un week-end entier.

Programme:

04/05 décembre : Solo « A un endroit du début » qui dresse un portrait de Germaine Acogny, à travers son histoire et ses conflits, et plus largement ceux de son pays et du continent.

05 décembre : Concert de Mariana Ramos en l’honneur de Germaine Acogny

06 décembre : Documentaire « Iya Tunde, la mère est revenue » sur le parcours et l’oeuvre de Germaine Acogny

En direct sur la chaîne youtube du théâtre de la ville de Paris

2147, Et si l’Afrique disparaissait

Moïse Touré avait créé le spectacle « 2147 l’Afrique » en réaction au rapport du PNUD qui fixait à 2147 la date à laquelle l’Afrique réduisait de moitié sa pauvreté. Divers artistes expriment sur scène l’indignation et l’inquiétude des peuples africains face à cette fatalité.

13 ans plus tard, Moïse Touré revient avec « 2147, et si l’Afrique disparaissait ». Dans ce dernier spectacle, l’inquiétude de l’Afrique devient universelle. L’Afrique a évolué et ses problématiques aussi; elle ne se résume plus à la pauvreté aux guerres, aux catastrophes naturelles. Le continent fait face aujourd’hui à des questionnements rencontrés en occident  tel que le réchauffement climatique ou les migrations.

Ce spectacle mêle théâtre et danse sur une musique de Rokia Traoré et sublimé par les costumes du plasticien Abdoulaye Konaté.

: Le tarmac 

Quand: Du 9 au 11 janvier 2019

De quoi sommes-nous faits?!

1993. Congo-Brazzaville. Les partis de l’opposition contestent les résultats des élections législatives. S’ensuivent de violents affrontements entre l’opposition et la majorité qui se soldent par des milliers de morts.

C’est dans ce contexte que se déroule cette nouvelle pièce d’Andreya Ouamba. Alors que les routes sont bouclées par les militaires, le jeune Andreya tente de rentrer chez lui. A la seule idée de la colère de son père s’il ne rentre pas, il préfère braver les milices. Danse, musique live et vidéo plongent le spectateur dans un périple à travers Brazzaville où le personnage préfère risquer sa vie que de provoquer la fureur de son père.

Cette pièce donne un éclairage sur la construction de l’individu et, à plus grande échelle, sur la société. Est-ce l’autorité paternelle ou l’autorité étatique qui façonne l’Homme? « De quoi sommes-nous faits?! » se penche sur le rapport père/fils et comment celui-ci peut entraîner un individu dans un mécanisme de soumission à un chef d’État.

 

Où: Théâtre de la ville (75)

Quand: Du 10 au 13 octobre 2018

Live! The realest MC

Qu’est-ce qui rapproche pinocchio et un jeune gay ayant grandi dans la communauté afro-américaine ? Le désir d’être un « vrai garçon ». Le danseur et chorégraphe Kyle Abraham fait un parallèle entre ce conte et sa jeunesse en tant que jeune homme noir gay à Pittsburgh. Dans un cabaret moderne où le hip hop côtoie ballet et voguing, les danseurs évoluent faisant fi des rôles et des codes.

Une oeuvre déconcertante qui célèbre la diversité et l’acceptation de soi.

:

Le théâtre des abbesses

Quand :

Du 12 au 23 juin 2018

IMAGES: un hommage à Nina Simone et à la femme noire

Ce n’est pas chose aisée de chanter, jouer ou danser Nina Simone. Son histoire, son oeuvre, son talent, son influence dans l’histoire contemporaine intimident à plus d’un titre. Antoinette Gomis relèvent le défi avec brio.

Images est un poème de Willian Waring Cuney mis en musique par Nina Simone dont les paroles exhortent la femme noire à reconnaître sa beauté et sa valeur dans une société où elle était exclue.

Sur les paroles de Nina Simone, Antoinette Gomis associe danse contemporaine, hip hop et langue des signes. Son corps, sa gestuelle célèbre la féminité et incarne l’acceptation de la beauté et du corps de la femme noire. Un combat qui résonne chez Antoinette Gomis qui a appris à aimer son corps grâce à la danse. Un solo qui nous rappelle que le combat de la femme noire pour sa reconnaissance reste actuel.

Centre culturel l’imprévu

Vendredi 16 février 2018

Kalakuta Republik : liberté, engagement et afrobeat

Le chorégraphe et danseur Serge Aimé Coulibaly revient avec une nouvelle pièce sur l’engagement artistique dans la sphère politique, inspirée de la vie Fela Kuti.

La « Kalakuta republic » est une société utopique créée de toute pièce par Fela Kuti dans l’enceinte de sa propriété à Lagos et dont il déclare l’indépendance . Il y vit avec femmes, enfants et accueille toute personne désireuse de rejoindre cette société, alternative au régime en place rongé par la corruption. Sa propriété sera détruite et sa mère défenestrée par la junte militaire sur ordre du gouvernement Obasanjo voyant d’un mauvais oeil cet état indépendant qui attire de plus en plus les laissés pour compte. Même après sa destruction, la « Kalakuta republic » demeure un symbole d’indépendance et de résistance.

Serge Aimé Coulibaly livre une adaptation libre loin du biopic, mais axée sur la conscientisation et la liberté artistique. Les danseurs évoluent sur scène avec rage et fougue semblabes à la révolte de la jeunesse qui accourait au Shrine ou à l’insoumission de la jeunesse burkinabè qui descendait dans les rues.

Le Tarmac

Du 16 au 19 janvier 2018

 

Les Via Katlehong invitent Gregory Maqoma

Via Katlehong c’est 25 ans de danse et de résistance. Leur nom vient d’un township de la banlieue de Johannesburg et ils oeuvrent à faire connaître le pantsula, cette danse née durant l’apartheid et qui célèbre la liberté. Ils lui insufflent un nouveau style en y associant hip-hop, house et gumboot.

Pour cette nouvelle création, la troupe est dirigée par le danseur et le chorégraphe Gregory Maqoma. Une oeuvre engagée dans laquelle les danseurs entraînent le spectateur vers la terre promise; une Afrique du sud exempte de violence, d’inégalités sociales, de corruption et animée par l’espoir.

 

Grande halle de la Villette

Quand: 

Du 6 au 9 décembre 2017