Archives pour la catégorie Cinéma

OAFF 2e édition

L’association Cinewax lance la 2e édition du « Online African Film Festival » à partir du 15 novembre. C’est un festival en ligne qui permet de voir, dans le confort de son canapé pour le prix d’un billet de cinéma, des films de réalisateurs du continent africain et de sa diaspora.

Une sélection inédite de  courts et longs métrages, sera diffusée sur une plateforme dédiée pendant 1 mois.

Les lauréats seront désignés par un jury international à la clôture du festival.

https://vimeo.com/368787156

 

Si vous êtes à Paris, Bruxelles, Accra, Abidjan ou Dakar, n’hésitez pas à assister aux avant-premières.

Quand: Du 15 novembre au 15 décembre 2019

: Sur internet 

Prix: 8€

Pour en savoir plus: https://oaff.cinewax.org/fr/home/

 

La miséricorde de la jungle

Pour son second long métrage, le réalisateur rwandais Joël Karekezi a choisi de le placer dans le contexte de la guerre du Kivu.

1998, 2 soldats de l’armée rwandaise se retrouvent perdus dans une forêt du Kivu après avoir été séparés de leur troupe. Il vont devoir braver l’hostilité des éléments dans la jungle et se cacher de leurs opposants pour pouvoir rejoindre les leurs.

il ne s’agit pas d’un film sur la guerre mais une histoire d’amitié et de solidarité  entre 2 hommes. Dans ce beau film,  Joël Karekezi nous montre que L’humanité est capable de triompher de la violence.

Sortie le 24 avril 2019 

 

Le FESPACO en France

 

Le FESPACO est, depuis 50 ans, le festival de référence en matière de cinéma africain. Pendant une semaine , l’industrie cinématographique, les médias et les cinéphiles du continent  ont les yeux rivés sur des centaines de projections de court, moyen, long métrages, documentaires, films d’animation. A chaque édition, c’est toujours la frustration d’entendre parler de ces films d’exception qui (hormis de rares exceptions) ne seront pas projetés en France.

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OAFF: le premier festival online dédié aux films africains

Le « Online African Film Festival » diffuse, sur sa plateforme, des longs-métrages, courts-métrages, documentaires et films d’animation de réalisateurs du continent africain et de sa diaspora. Une sélection qui permet de voir,dans le confort de son canapé et pour le prix d’un billet de cinéma. des oeuvres qui ont été très peu ou pas diffusés en salle.

Les films en lice dans la sélection officielle se verront remettre un prix le 15 décembre par un jury constitué entre autres de France Zobda (réalisatrice, actrice) Tilane Jones (VP de la société de production ARRAY Now), Wanuri Kahiu (réalisatrice),  Richard Mofe-Damijo (acteur),  Sonia Guiza (blogueuse cinéma).

Exemple des films à découvrir:

  • « Les initiés » de John Tengrove
  • « Ouaga girls » de Thérésa Traore Dahlberg
  • « Hello, Rain » de C.J Fiery Obasi
  • « Twaaga » de Cédric Ido

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Ce festival a été pensé et réalisé par l’association Cinewax dont l’une des missions est de donner plus de visibilité aux films de réalisateurs africains.

Où:  https://oaff.cinewax.org/ (international) 

Quand: jusqu’au 15 décembre 2018

Prix: 8€

 

A la découverte des Black Indians

C’est en assistant à un concert du trompettiste Christian Scott aTunde Adjuah, que j’ai entendu parler des « Black Indians ». Ces afro-américains de la Nouvelle-Orléans qui célèbrent leur culture lors du carnaval et dans leur vie quotidienne… et que j’ai, à tort, jusque là assimilé aux marching bands.

Les  relations entre africains, afro-américains et natifs américains sont aussi méconnues que complexes. Depuis le XVe siècle,  les africains et les natifs américains sont réduits en esclavage par les colons européens..Cette proximité a donné lieu à des unions et des alliances de culture. A partir du XIXe siècle,  certaines tribus acquièrent des esclaves afro-américains  notamment les indiens cherokees cantonnés dans des réserves. Tandis que d’autres nations de natifs américains aident des esclaves afro-américains à fuir les plantations et les accueillent dans leurs communautés.

Cette histoire commune a donné lieu à la tradition du « Mardi gras Indians » à  la Nouvelle-Orléans. Les afro-américains rejetés des parades de Mardi gras, se sont mis à défiler dans leurs quartiers. Organisés en tribu, ils défilent en arborant des costumes spectaculaires sous la houlette d’un « big chief ».

Le documentaire « Black Indians » suit pendant un an cette communauté durant les préparatifs du Carnaval. Au-delà de l’esprit festif et de la musique , il s’agit de lutte, d’oppression, de traditions, de rites et de spiritualité.

 

Réalisé par Jo Bérenger, Edith Patrouilleau et Hugues Poulain

Sortie le 31 octobre 2018

Blackkklansman: j’ai infiltré le ku klux klan

Cette année Spike Lee nous gâte. Après la série « She’s gotta have it » diffusée sur netflix, il sort sur grand écran « BlacKkKlansman: j’ai infiltré le Ku Klux Klan » produit par Jordan Peele. Le film est basé sur le livre autobiographique de Ron Stallworth « Black Klansman » paru en 2006.

Resituons le contexte des Etats-unis du début des années 70: la guerre au Viêtnam s’enlise, le president Nixon joue sa carrière politique, le civil right act a été adopté mais la lutte pour les droits civiques  continue à faire rage

Ron Stallworth est le premier policier noir au sein du Colorado Springs police department. Assigné au département des enseignement, il entre en contact avec la section locale le ku klux klan et réussi à en devenir membre. Il envoie un de ses collègues aux rendez-vous tandis qu’il répond aux appels téléphonique des membres du klan. Dans les années 70 le klan souffre de guerres internes, ce qui permet à Ron Stallworth d’en devenir un membre important bien que nouvellement recruté.

L’absurdité même de l’histoire donne lieu à un comique de situation qui permet d’aborder l’histoire du Ku Klux Klan sous un angle tout à fait nouveau.  On retrouve  les thèmes de prédilection de Spike Lee à savoir les relations raciales , le racisme, l’éveil des consciences avec une pointe d’humour. Cependant tout on long du film on ne perd de vue l’histoire et l’activisme noir américain face au Ku Klux Klan encore très actif, en atteste les évènements de Charlottesville l’année dernière. Pour ma part, un film à voir absolument.

Sortie nationale le 22 août 2018

Une saison en France

Mahamat Saleh Haroun signe un nouveau long-métrage sur un thème peu abordé: le quotidien d’un demandeur d’asile. Le point de départ de cette fiction est un fait divers survenu en 2014 devant la cour nationale du droit d’asile où un tchadien s’était immolé par le feu après s’être vu refuser le droit d’asile. Le réalisateur s’attache à montrer l’angoisse de la décision administrative, du provisoire, du rejet. D’ailleurs il ne mentionne ni l’administration, ni les associations d’aide au migrants afin de centrer le récit sur les personnages et leur ressenti.

Synopsis:

Abbas a fui la guerre civile en Centrafrique avec ses enfants. En attendant d’obtenir le statut de réfugié, cet ancien professeur de français survit en travaillant sur les marchés.  L’espoir de mener une vie normale et la foi en l’humanité prennent les traits de Carole dont Abbas s’éprend. Ses enfants et lui vont connaître peu à peu une descente aux enfers lorsqu’ils se retrouvent à la rue puis se voient refuser l’asile.

Sortie nationale le 31 janvier 2018

The greatest

The greatest relate l’histoire de Mohamed Ali de sa victoire aux jeux olympiques de Rome en 1960 à son titre de champion du monde en 1974 en passant par sa conversion à l’islam et sa condamnation pour objection de conscience.  Ce Biopic de Tom Gries et Monte Hellman a pour particularité que Mohamed Ali joue son propre rôle. Bien que ce film ne rende pas réellement hommage à sa carrière, ce film est à voir absolument pour deux raisons: d’une part pour le casting qui réunit Robert Duvall et James Earl Jones, entre autres,  et d’autre part c’est l’unique film de la carrière de comédien de Mohamed Ali.

:

Le Shakirail

Quand :

Dimanche 3 décembre 2017