Les Via Katlehong invitent Gregory Maqoma

Via Katlehong c’est 25 ans de danse et de résistance. Leur nom vient d’un township de la banlieue de Johannesburg et ils oeuvrent à faire connaître le pantsula, cette danse née durant l’apartheid et qui célèbre la liberté. Ils lui insufflent un nouveau style en y associant hip-hop, house et gumboot.

Pour cette nouvelle création, la troupe est dirigée par le danseur et le chorégraphe Gregory Maqoma. Une oeuvre engagée dans laquelle les danseurs entraînent le spectateur vers la terre promise; une Afrique du sud exempte de violence, d’inégalités sociales, de corruption et animée par l’espoir.

 

Grande halle de la Villette

Quand: 

Du 6 au 9 décembre 2017

 

The greatest

The greatest relate l’histoire de Mohamed Ali de sa victoire aux jeux olympiques de Rome en 1960 à son titre de champion du monde en 1974 en passant par sa conversion à l’islam et sa condamnation pour objection de conscience.  Ce Biopic de Tom Gries et Monte Hellman a pour particularité que Mohamed Ali joue son propre rôle. Bien que ce film ne rende pas réellement hommage à sa carrière, ce film est à voir absolument pour deux raisons: d’une part pour le casting qui réunit Robert Duvall et James Earl Jones, entre autres,  et d’autre part c’est l’unique film de la carrière de comédien de Mohamed Ali.

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Le Shakirail

Quand :

Dimanche 3 décembre 2017

Samantha à Kinshasa

Dans l’avion qui l’amène vers Londres, Samantha, se remémore déjà avec nostalgie le Kinshasa qu’elle vient de quitter. Elle raconte avec beaucoup d’humour ces choses du quotidien qui vont lui manquer,  à travers des tranches de vies de kinois des quartiers populaires. Entre système D, entraide amicale et familiale, les différents personnages rêvent de démocratie avec un optimisme sans faille face un Etat qui les a laissé pour compte.

Adaptée du livre éponyme de Marie-Louise Bibish Mumbu, Samantha à Kinshasa est une pièce qui, au-delà du tragi-comique, revient sur l’histoire politique de la République du  Congo, les élections controversées de 2006, l’accession au pouvoir de Joseph Kabila et les espoirs d’un peuple.

L’originalité de la mise en scène de Catherine Boskowitz réside dans la rencontre du théâtre et de la musique personnifiée par la comédienne Alvie Bitemo et le musicien Benoît Este.

Où :

La scène Theleme

Quand :

Du 29 novembre au 16 décembre 2017

MALI TWIST

La Fondation Cartier rend hommage à cet illustre photographe Malick Sidibé disparu l’année dernière.

Passionné de dessin et de bijouterie, il intègre l’école des arts du Soudan de Bamako au début des années 50. Jeune diplômé, c’est pourtant vers la photographie qu’il se tourne en intégrant le magasin-studio photo de Gérard Guillat dit « Gégé la pellicule ». Fort de cet expérience, il ouvre le studio Malick en 1962. Des cérémonies aux rencontres de football en passant par les surprise-parties dans les clubs de jeunes, l’objectif de Malick Sidibé immortalise les évènements de la vie bamakoise. Il répertorie soigneusement les clichés en attendant que les modèles veuillent les acquérir. Avec la disparition des clubs et l’engouement des boîtes de nuit, il se consacre aux portraits et ce jusqu’à la fin de sa vie. Pendant 40 ans tout Bamako s’est pressé dans ce studio aux formes graphiques, devenu si célèbre.

Cette exposition  rassemble des clichés inédits, retrouvés dans les archives de son studio, où l’on découvre une jeunesse qui jouit du vent d’insouciance et de liberté apportée par  l’indépendance.

Pour prolonger le plaisir, les soirées nomades seront consacrées, pendant la durée de l’exposition, à l’héritage de Malick Sidibé: Concerts, bals, discussions, lectures. défilé de mode, studio photo.

Où:

Fondation Cartier pour l’art contemporain

Quand: 

Du 20 octobre au 25 février 2018

Dada Africa, sources et influences extra-occidentales

Né au XIXe siècle, le mouvement Dada fait fi de tous les codes et conventions pour réinventer l’art. Contestataires, ces précurseurs se tournent vers  de nouvelles formes artistiques en dehors de ce qui se fait en Occident. Cette exposition s’intéresse aux influences africaines, amérindiennes et asiatiques qui ont nourri ces révolutionnaires de l’art. Les oeuvres de  Man Ray, Picabia, Jean Arp et d’autres sont mises en miroir avec sculptures, masques et autres créations qui les ont inspirés.

Cette exposition est aussi l’occasion de découvrir les oeuvres de deux artistes talentueux:  Athi-Patra Ruga et Otobong Nkanga.

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© Otobong Nkanga/ Athi-Patra Ruga

Où:

Musée de l’Orangerie

Quand:

Du 18 octobre au 19 février 2018